There is always something that keeps us going !

I’d finally set up to make my mark, to find adventure… But Adventure found me first.

Your identity card… please !

CARTE NATIONALE D’IDENTITÉ N° : 239546-ER41-KIA101
Nom : Eschreit Kellerman.
Prénom(s) : Wyatt, Donovan, Erik.
Surnom(s) : Hope (Surnom de Disk Jockey), Le Mystagogue (Seule une poignée de personne connaissent ce nom).
Sexe : Masculin.
Né(e) le : 8 Mai 2036.
à : Sparks, Nevada.
Taille : 1m73.

More intelligences needed !

Groupe désiré : Civil.
Rang désiré : Présentateur de Radio Hope, théologien de la Trame.
Religion : Agnostique.
Inventaire :

• Fusil à canon scié.
  32 cartouches.
  

  Spoiler:

• Pistolet mitrailleur artisanal Souzousha, 9mm Parabellum.
  3 chargeurs de 35 balles.
  

  Spoiler:

• Lame de quarante-trois centimètres en Tamahagane (Made in Japan by MasterCraft Kamiko Chika).
  
• Equipement radio portatif (détecteur d’anomalies).
  
• Carnet de notes, appareil photo, trousse de premiers soins.
  
• Equipement de survie (Sac, tente, paillasse, outre d’eau purgée, briquet, etc…).
  
• Boites de 3 banderilles de 200 cartouches type OTANCL (Organisation du Traité d’Amérique du Nord, Centrale et Latine).
  
• Un violon, stradivarius de l’opéra de New York.

Pouvoir :
Les Rifts sont les fractures de la réalité ouvrant sur la Trame, lieu d’où s’échappe le pouvoir que l’homme appelle naïvement magie, les rifts peuvent alors représenter des anomalies, et tout ce que peut receler l’imagination, car la Trame incarne en partie le subconscient de l’homme.
Ces brèches sont aussi imprévisibles les unes que les autres et recèlent mille et un potentiel dont peu de gens ont saisi l’intérêt primordiale. Wyatt lui possède le pouvoir de contrôler les rifts, d’en faire apparaître, disparaitre ou même modifier ceux existant.
Véritable capacité à influencer la réalité, c’est un pouvoir puissant et à double tranchant, aussi dangereux pour ses amis que ses antagonistes.
Ainsi, bien que l’étendu de ce pouvoir soit indéterminé, Wyatt n’en a fait que peu d’usage depuis l’apparition des Rifts, répugnant à tuer, voir à combattre, préférant garder ses distances avec la survie que peut imposer chaque jour la ville décrépie de New York.

Aliquam :
L’Aliquam de Wyatt est peut-être l’un des plus insidieux et douloureux existant à New-York, véritable épée de Damoclès pendu au-dessus du crane du Mystagogue, c’est l’envers des pouvoirs qu’il possède.
Ainsi, plus Donovan recourt à ses pouvoirs et plus son corps s’automutilera. L’usage, même mineur de ses pouvoirs peut lui ouvrir des plaies superficielles et le mettre en danger vital. Un recours plus massif peut lui briser des os, lui provoquer des hémorragies, et l’Aliquam même le fait tomber dans le coma pendant parfois plus de vingt-quatre heures.
La magie, et pire, l’omnipotence est un chemin dangereux ou la mort est un terminus qui n’arrive que trop tôt, et ça, Wyatt l’a bien compris…
Si bien qu’il répugne à user de ses pouvoirs.

Do you have any description of this man ?!

Description globale :
Un peu plus petit que la moyenne américaine, Wyatt est un homme doté d’un physique peu avantageux. En effet, d’épaules larges, son corps laisse transparaître sous ses vêtements un aspect frêle voir maladif. Le visage d’un teint pâle, ses yeux d’un noir de jet sont comme deux obsidiennes dans un champ de neige, perçant, scrutant et provoquant un sentiment étrange chez ceux qui le regarde en face. Peu de gens arrivent à soutenir son regard. Un sourire un peu jauni apparait fébrilement derrière ses lèvres gercées et ses cheveux au croisé du roux et du blond coupés inégalement lui donne un air d’iconoclaste mystérieux.
Ses mains fines et dextres révèlent une lointaine pratique du piano, il lui manque l’annulaire à la main gauche.
Son corps peu athlétique et endurant recèle pourtant d’une certaine capacité à la dextérité et le rend capable de réaction plus rapide que la norme. Rapide à la course, cela ne fait pourtant pas de lui un adepte du marathon. Se fatiguant vite, son corps est parfait pour voyager dans les débris de la ville, et notamment dans les souterrains.

Ses habits sont très simples, un imperméable noir en tissu recouvrant un tee-shirt et un pull de la même couleur. Doté d’un jean ample à la fois protecteur et souple pour exécuter des manœuvres sportives, il porte en hiver un manteau de duvet gris pale afin de se dissimuler dans la neige.
Possédant une véritable collection d’écharpes de multiples couleurs, c’est peut-être la seule touche personnelle dans son habillement…
Portant son fusil à canon scié sur le tibia gauche, sa lame au niveau du torse, pommeau pendu vers le bas et son pistolet mitrailleur en bandoulière sur la droite, il apparait donc que chaque choix vestimentaire de Wyatt repose sur un principe utilitaire et non sur un critère de beauté, c’est l’apocalypse non mais !
Par ailleurs, son bras droit porte un étrange dispositif, partant de l’épaule pour finir sur la main, un filin semi-rigide en acier est fermement accroché à son bras. Il s’agit en fait de l’antenne de son équipement radio portatif, dissimulé dans un sac plat porté sur son dos… Une antenne rigide et droite est un risque de se prendre un éclair… et ce serait une mort… passablement conne.

Au fait, Wyatt ne sort pas souvent, alors vous ne le verrez probablement jamais comme ceci. Cloitré dans la plus haute penthouse de la Tower of Liberty d’où il fait émettre radio Hope, il porte la plupart du temps un vêtement issu d’un patchwork de tendance vestimentaire le faisant entrer dans son rôle de disc-jockey de la ville de New-York.

Mystérieux, il l’est. Et pourtant, son être respire un aura de charisme intense, captivant les foules de par sa voix, surprenant de par son attitude à la fois hautaine et pacifique, attirant homme et femme par sa capacité à susciter l’envie, l’espoir, la solidarité et le désir de vivre, d’où son surnom : « Hope ».
Charisme intense, son visage resplendit à la manière d’un être angélique lors de ses pamphlets publics enflammés et se teint d’ombres effrayantes lorsque son ton se fait posé, critique et empreint d’un profond sens philosophique.

C’est ce charisme qui fait de lui ce qu’il est, un meneur né qui ne s’assume pas… Un chef de guerre se revendiquant pacifiste.

Particularité(s) :
Wyatt porte une chainette en or et platine autour de son avant-bras droit, entourant un tatouage tribal mêlant ocre, noir de jet et orange flamboyant. A bien y regarder, son corps recèle de multiples cicatrices, ses paumes de mains gardent les marques anciennes de stigmates et le fait qu’il boite un peu marque une ancienne fracture du tibia.

Fuck off! I need a profiler!

Description globale :
Avant l’apocalypse, Wyatt restait un être humain lambda, fils de cadres supérieurs, il avait réalisé de très bonne étude en Europe dans les universités anglaises, françaises et allemandes, diplômes d’études politiques et doctorat de linguistique, il en a découlé un sentiment d’être intellectuellement supérieur aux autres, hautain, voir méprisant vis-à-vis de certaines personnes comme les politiciens lambda, ou de ceux qui se pense au centre du monde, paradoxal non ? En fait, arrivé à ce niveau de connaissance, on pense souvent avoir le rôle d’un père intellectuel envers les autres, que chacun a à apprendre de sa personne pour mieux s’adapter aux mondes.
Pourtant, l’apocalypse change bien des points de vue et des attitudes. La vue de l’inconnue et l’incompréhension la plus absolue transforme un homme… from top to bottom…
Ayant assisté à l’apocalypse au premier rang, Wyatt s’est ressenti impuissant, voir coupable, combien d’hommes étaient morts en une fraction de secondes ?
La mort vous change un homme…
Son intelligence était sa seule force et elle ne lui servit à rien. C’était à désespérer. Pessimiste, Wyatt l’est devenu face à l’absurde, et son point de vue sur l’homme est très critique. Ce point de vue il le défend, car l’homme du passé n’a plus cours aujourd’hui…

L’homme doit renaître, un homme nouveau se doit de supplanter l’actuel, et cet homme, c’est celui qui vit avec son temps, celui qui vit, comprend et accepte la magie, celui qui est capable de surmonter la mort elle-même.
Et c’est là que Wyatt s’est redécouvert, il devait non pas devenir cet homme, mais se donner au monde en tant que père du nouvel homme. Son savoir, ses pouvoirs, sa conaissance des Rifts tout ceci devait être partagé pour faire émerger une nouvelle « race » humaine.
Une secte ? Non !
Une philosophie ? Certes…
Le monde actuel a jeté aux nus et dans la poussière la moindre de nos certitudes. Reforger la société est devenu le but de Wyatt, le Mystagogue, celui qui ouvre au monde une nouvelle perspective. Autant « espoir » que « désillusion », le Mystagogue se doit de porter les autres vers ce qui sera le futur de l’humanité : la Fin, The End !
Paternaliste, pessimiste, déprimé, philosophe et utopiste, tel est le carcan que s’est fixé le Mystagogue.

Pourtant d’un autre côté, son penchant public, « Hope » est joyeux, resplendissant de bonne humeur, un jeu ? Certes, pourquoi ? L’homme a besoin d’espoir, de valeurs auxquelles se raccrocher. Non pas un super-héros, mais juste un homme qui s’est redressé avant eux, un homme sur qui compter, sur qui s’appuyer, sur qui s’inspirer !

Dualité, en effet, mais une unique essence ! L’homme est mort, Vive l’Homme !
Rebâtissons quelque chose de novateur comme disait Bakounine en son temps, l’Etat est mort et la société avec elle, réduisons en cendre les restes fumants de la civilisation !
L’homme doit être paré au grand saut !
Vers l’étape supérieure !

Aime :

• La solidarité.
  
• L’individualisme.
  
• L’apocalypse physique et métaphysique (Mouhahahaha !).

Déteste :

• Les sophistes.
  
• L’ennui.
  
• l’autoritarisme.

Craint :

• Les idiots congénitaux…
  
• Ses propres déboires.
  
• L’annihilation de l’essence des monades de notre monde (Ben quoi, je suis un Mystagogue non ?).

Where is the obituary ?

Histoire du personnage :
Né à Sparks dans le Nevada, Wyatt est le fils d’un directeur d’une entreprise d’armement dont le nom importe peu et de Shaïra Edison, Professeur possédant la chair de linguistique de l’Université d’Harvard. Prédestiné par la sacro-sainte reproduction sociale à un haut rang dans la hiérarchie sociétale du XXIe siècle, Wyatt passa une enfance passive, voyageant beaucoup avec ses parents et découvrant le monde avec ses yeux d’enfants.
Ses études se firent en Europe, avec quelques passages en Chine ou il fut diplômé de sciences politiques et obtint un doctorat de linguistique. Finissant ses études à vingt-cinq ans, Wyatt fut engagé par CNN en tant qu’analyste politique.
Pendant l’année qu’il exerça ce métier, il avait pu mettre en garde la planète, et il le fit, ses spectateurs s’en souviennent…

« La Guerre Nucléaire est dès à présent propulsée à pleine allure, et impuissants, nous risquons ne nous retrouver entre ses phares ! »

Son activité en Europe fut stoppée en 2062 suite à la déclaration de guerre entre la toute nouvelle Union Eurasienne et l’Alliance Américaine pour une raison que l’histoire a à présent perdue. Les américains furent expulsés du vieux continent et furent rapatriés, s’ils n’étaient pas emprisonnés dans une obscure prison d’Afrique.
Malheureusement, qui dit guerre dit conscription et ainsi Wyatt fut embrigadée dans l’US Army afin de défendre le territoire américain. Débarquement de Gibraltar en 2063, Carré de Virginie en 2064 et Défense de Washington en 2065… Wyatt était présent lorsque Washington fut soufflé par une arme de quinze mégatonnes. Il ne dut sa survie qu’au métro militaire de la ville, et une combinaison de protection radioactive.
C’est cette même année qu’il débarqua à New-York, joyau survivant des Etats-Unis, il finit sa conscription de trois ans et décida de s’y installer. L’armée le jeta comme un vieux chiffon, comme l’on en faisait pour les vétérans des plus dures batailles de chaque siècle.
Et voilà, ici, dans les ruines et la poussière radioactive apparurent les premiers Rifts, les premiers mago’ et finalement ce que certains appellent le changement de monde. Là, Wyatt se découvrit son pouvoir aussi destructeur et dangereux que son Aliquam. L’armée s’intéressa à lui et il s’y forgea sa nouvelle philosophie, il se renomma officieusement le mystagogue.
D’un autre côté…

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Il y eut un grésillement, une étincelle et une brise froide, lacérant et violente vient balayer la pièce.

« C’est bon, ça marche ?
- Patience ! »

Seconde étincelle, puis une série de grésillements, et enfin un long silence. L’un des deux hommes se leva et glissa dans le froid vers une console de fer ou étaient posé divers disques, clés informatiques et câbles. Après quelques manipulations, un son saturé jaillit d’une vieille chaine radio délabrée. Une seconde manipulation plus tard, une série de son électrique devint audible, des riffs de guitare, et par n’importe lesquels…
Thunderstruck d’AC/DC !
Musique antique, musique mythique, un rythme universel à la gloire du bonheur, un manque dans la société actuelle.
La musique prit fin.

« Ici Radio Première, et c’est moi « Hope » votre nouveau prophète musical qui vous suivra chaque jour au moyen de sa musique endiablé, ne perdez pas espoir, je suis là ! »

La transmission continua, et au fur à mesure des mois, l’auditorat amplifia.

Radio « Hope » est l’évènement radiophonique le plus suivi de New York, il faut dire qu’à part les transmissions militaires c’est le seul. La plupart du temps subversif, l’émission se finance par les dons de l’armée ou des HIM qui peuvent décider d’acheter une plage d’une heure d’émission par jour. Soit deux heures sur les 10 heures d’émissions de six heures du matin à dix-huit heures le soir. Cette émission passant beaucoup de musique est aussi connu pour sa transmission d’informations, seule ouverture de la ville sur l’extérieur.
Enfin, Radio « Hope » est tout de même entouré de mystères, l’émission se dit émettant du sommet de la Tower of Liberty, le plus grand gratte-ciel de New York, mais l’accès y reste interdit par une milice. De même, « Hope », enfin son visage est connu, placardé sur les murs de la ToL, pourtant, personne ne semble l’avoir jamais vu en chair et en os.

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Le souffle haletant, l’ombre furtif courrait dans les ruines enneigées et décrépies de New York, plusieurs heures de course poursuite poussait chacun de ses nerfs à bout. Chaque pas laissait une empreinte… Il fallait trouver une entrée du métro, une entrée viable…
First Avenue venait d’être dépassé alors qu’un sifflement rugit suivi quelques secondes plus tard par une détonation violente. La chasse était ouverte.
Ca y était, les jeeps militaires le pourchassaient sur la cinquième avenue, elle avançait vite dans les décombres les salopes.
Au détour d’un virage, puis d’un second, le poursuivi se retourna, au travers de leurs jumelles les militaires le virent chuchoter alors l’une des jeeps explosa et fut réduite en cendre sous l’effet d’une anomalie invisible, et la course reprit.
Courir, courir, toujours plus vite, plus loin.
Du sang tachait la neige, et le pas lourd, la proie trébucha à plusieurs reprises.
Alors il arriva au niveau du pont de Brooklyn, même les gangs se cachaient… Un tank parut.

Il ne restait plus qu’une solution…

L’encapuchonné cracha une gerbe de sang et se jeta du pont, une chute de plusieurs dizaines de mètres l’attendait, et pourtant il disparut dans un flux blanc apparut dans les airs.
Les militaires perdirent la piste de leur proie, encore une fois…
Le Mystagogue restait et resterait insaisissable.

En 2063, Wyatt découvrit ses pouvoirs et surtout son Aliquam d’où il en tire les multiples cicatrices répandu sur son corps et le fait qu’il boite. De même, en tant que linguiste chevronné, l’apparition du Prime Idiome fut comme un cadeau de la nature, et c’est à partir de cet instant qu’il décida de se nommer « Le Mystagogue », censé permettre aux autres de s’adapter au monde de la magie et à l’apocalypse, son but est donc de venir en aide à ceux qui le veulent.
Pourtant, un autre projet a surgit en lui lors de la découverte de la Magie… l’Omniscience.
En effet, l’un des buts du Mystagogue est de compiler le savoir du prime idiome pour réaliser ce qu’il appelle l’apparition d’un nouveau genre de dieu, l’homme doté du savoir magique pure. Et cette omniscience passe par une connaissance quasi parfaite du Prime Idiome, pour l’amour du savoir.

Et c’est probablement ce but qui fait de Wyatt un homme recherché autant par les HIMs, que par l’armée, car il est l’expression même du pure anarchiste, tel Bakounine, le Mystagogue veut mettre à mort l’actuelle civilisation mourante pour en faire émerger une nouvelle… Et personne ne voudra probablement le laisser faire.
Pourtant, le Mystagogue n’est connu que de nom, et son dessein est aussi un savoir chèrement gardé par les autorités.
Au final Wyatt endosse un rôle dual, porteur d’espoir et anarchiste, il veut renverser les normes établies n’ayant plus aucune valeur dans ce monde.

Rien n’est plus bienheureux que le changement ! Et pour les autres ?
Praise the lord and pass the ammunition !