Le métro de New York a été peu à peu réaménagé au cours de ces deux dernières décennies pour servir d’abri-antiatomique dans la crainte de plus en plus plausible d’une troisième guerre mondiale…
Dommage que Keegan soit mort il y a un bout de temps, il aurait pu faire une trilogie…
Enfin bref, le métro newyorkais est devenu une véritable forteresse de béton à l’instar de celui de Moscou, Paris et de Londres, eux aussi réaménagés en vue d’une guerre territoriale.
Des centaines de stations, des milliers de kilomètres de rails et pas moins d’un million de rames sans compter les voies aériennes… Bien peu de tout cela a survécu… A la suite du chaos déclenché au début de la guerre, mais aussi aux combats militaires qui eurent lieu ces dernières années à New York, de nombreuses rames et voies souterraines furent murées, détruites ou inondées. De même, la plupart des rames aériennes ont été détruites. Par la même occasion, le manque d’entretien et de gens capables de maintenir le métro dans le bon ordre, celui-ci dépérit pendant ces cinq dernières années.
Bref, le métro actuel n’est plus que l'ombre de lui-même. Coupé au nord comme au sud, à l’est et à l’ouest, les rames encore fonctionnelles (accusant retards erratiques, moins d’une dizaine d’aller-retour par jour et nombreuses pannes) sont concentrées sur les lignes dites rouges, bleues et vertes, centrées sur Manhattan.
Les autres rames furent démontées, saccagées ou converties en habitation depuis. Pourtant, le métro reste le meilleur moyen de transport de New York, protégeant des pluies radioactives et des nuages d’émission nucléaire, ses rames offrent aux piétons la capacité de se déplacer relativement vite dans la ville et reste relativement sûr grâce à l’unité 713 de la milice…
Relativement…

Spoiler:

Times Square.
Times Square fut l’un des lieux les mieux conservés de New York. Joyau de la couronne de la ville, la place fut particulièrement bien défendue par l’armée américaine face à la menace eurasienne. Joyau de Manhattan et de tout New York, c’est à la fois un marché permanent, un lieu de rassemblement et de fête populaire qui incarne ce que l’on nomme maintenant le « Times Square Dream».


Grand Central.
Grand Central est la plus grande station encore debout de tout New York, disposant d’une immense surface souterraine, elle s’est au fil des ans transformée en un véritable lieu d’habitation pour les survivants.
Véritable ville souterraine, c’est l’endroit où la densité de population est la plus importante à New-York. C’est aussi ici où les travailleurs les plus qualifiés résident, payants les milices pour les défendre et profitant de ce véritable bunker civil pour s’évader de la réalité apocalyptique qui règne au dehors.
Particulièrement fermée d’accès, il faut un pass pour entrer et se déplacer dans la station.
D’une autre façon, Grand Central est aussi la plaque tournante du marché noir, de la drogue et des médicaments, car c’est ici que se trouve la seule usine de médicaments de la région, construite voilà peu par des biologistes et chimistes de l’ancienne université de New York. Autrement dit, même de loin, les militaires veillent sur ce centre anarcho-capitaliste florissant dans les ruines de l’ancien monde.

World Trade Center Memorial / Tower of Liberty.
En 2036 s’achevait à côté du WTCM l’un des gratte-ciels les plus hauts du monde. La Tower of Liberty, initié lors du Mandat de Romney en 2015 s’acheva par la construction d’une tour de neuf cent trente et un mètre. Aujourd’hui désertée, la tour est vue comme un vieux bâtiment tombant en ruine et réputé « maudit » car ceux qui y entrent tombent souvent malades.
En réalité, il s’agit des résidus des retombées radioactives qui se sont imprégnés aux carcasses métalliques des skycrappers, qui font que ces tours sont souvent abandonnées, le risque d’attraper un cancer étant bien plus élevé dans ces lieux.
Pourtant, depuis plus de trois ans une émission radio quotidienne rétorque qu’elle émet du sommet de ce bâtiment, l’un des derniers lieux possédant une antenne puissante et de longue portée dans la ville. Jusqu’à aujourd’hui il a toujours été impossible de vérifier, le lieu étant constamment gardé par des miliciens très bien équipés.

Broadway.
Broadway a accueilli après l’apocalypse une partie du gouvernement provisoire américain avant que celui-ci déserte pour un bunker dans le Nevada. Entre-temps, Broadway est devenu une zone dangereuse où circulent la plupart des trafics d’armes, de drogues et d’ « esclaves ».
Pourtant, c’est aussi l’un des lieux les plus fréquentés de la ville, assez bien desservi par le métro… Allez savoir pourquoi…

Staten Island Ferry.
Suite à l’inondation des rails passants sous la baie, l’accès à Staten Island se fait par voie maritime.

Ligne des « Roaring Anomalies ».
Cette ligne où plus aucune rame ne circule depuis deux ans est l’une des plus dangereuses de New York, non pas à cause des gangs mais des anomalies et rifts mortels qui y ont pris place. Étant l’une des voies principales pour accéder à Manhattan depuis le Queens et Brooklyn, de nombreuses personnes essayent de l’emprunter chaque jour, avec à chaque fois sa ponction de morts et de disparus.
Ligne maudite, elle reste aussi l’une des attractions principales des militaires qui y jettent les condamnés à mort tout en pariant sur la durée de leur survie dans cette ligne.

« Only One Try » Avenues et Ambushes Road.
Ces voies aériennes et souterraines font partie d’un réseau de mafias et de gangs où il est très dangereux de s’y aventurer non armé ou sans la milice … Et pourtant, ce sont ces lieux qui mènent aux sorties non militarisées de la ville.

Zone Militaire de Brooklyn.
Zone la plus mystérieuse de New York, la zone militaire peut apparaitre comme une zone 51 bis. Ici, on entre mais on ne sort pas. Tout civil est abattu à vue et des rumeurs glauques, si ce n’est sanglantes, émanent de cet endroit dont la simple mention en fait frissonner plus d’un.

Source : Guide du voyageur apocalyptique – Tome I – New York.